A mentionner, ce post sur le web dont la thématique est « la justice » et qui est susceptible de vous intéresser.
Son titre saisissant (Rodez. Mauvais traitements : l’ancien exploitant de l’abattoir d’Arsac devant le tribunal) parle de lui-même.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.
Vous pouvez par conséquent faire confiance à cette information.
Voici lle texte dont il s’agit :
À la suite de la diffusion d’une vidéo choc de L214 en juin 2020, Arcadie Sud-Ouest et trois de ses anciens employés seront jugés ce mercredi pour « mauvais traitements envers un animal ».
En juin 2020, l’association L214 dévoile une enquête sur « la face cachée » de la filière Roquefort. Dans une vidéo choc, tournée en caméra cachée, l’abattoir d’Arsac, près de Rodez, est pointé du doigt. On y voit des agneaux saignés ou égorgés à vif, d’autres sont suspendus conscients sur la chaîne d’abattage… Les images sont difficilement soutenables. L’onde de choc se propage jusqu’à Paris. Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, dénonce « des pratiques inacceptables », « des manquements graves aux règles de protection animale ». L’agrément de la chaîne ovine est même retiré à l’exploitant Arcadie Sud-Ouest. Celui-ci cessera son activité dans la foulée, laissant les commandes de l’abattoir à la coopérative locale Unicor.
Deux ans et demi plus tard, Arcadie doit rendre des comptes devant la justice. L’entreprise et trois de ses employés, dont l’ancien directeur du site aveyronnais, seront jugés ce mercredi matin à Rodez pour « mauvais traitements envers un animal ». Ce ne sera pas une première. Depuis plusieurs années, les vidéos de L214 sur les abattoirs ou les élevages industriels débouchent sur des procès. En 2017 par exemple, trois employés de l’abattoir du Vigan, dans le Gard, ont été condamnés. Qu’en sera-t-il à Rodez ? La présidente Sylvia Descrozaille mènera les débats. L214 ainsi que l’association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev) se sont constituées partie civile.
Le rapport accablant des services vétérinaires
En 2020, après la publication de la vidéo, la société Arcadie et ses dirigeants avaient refusé de s’exprimer. Selon L214, elle abattait « un agneau toutes les 10 secondes » sur le site d’Arsac. « Les mauvaises pratiques et les cadences infernales entraînent la saignée et l’accrochage d’animaux encore totalement conscients », déplorait encore l’association. Tout en dévoilant un rapport d’inspection des services vétérinaires de l’Aveyron qui dénonçait dans un rapport « de graves dysfonctionnements » au sein de l’abattoir et un personnel « ne connaissant pas et n’appliquant pas les bonnes pratiques en protection animale ». « La formation du personnel est insuffisante. La réactivité de l’exploitant, par rapport aux contrôles antérieurs, est nulle », conclut le document qui datait de… 2016. Soit quatre ans avant la diffusion de la vidéo de L214. Ce qui n’avait pas manqué de faire réagir l’un de ses membres, Sébastien Arsac : « Si on ne montre pas ces images choquantes, rien ne se passe et il y aurait demain encore des agneaux tués dans les mêmes conditions »…
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