Notre équipe va tout vous révéler sur ce post qui vient d’être publié, dont le sujet est «la justice».
Son titre suggestif (Un prêtre de l’agglomération de Pau jugé au tribunal ce lundi pour des agressions sexuelles sur trois enfants) parle de lui-même.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez en conséquence faire confiance aux infos qu’il édite.
Sachez que la date de publication est 2024-01-14 08:00:00.
Texte en question :
Cet homme de 77 ans est poursuivi pour des faits d’agressions sexuelles sur des mineurs de moins de 15 ans, entre 2000 et 2008, dans l’agglomération de Pau. À l’époque, il était prêtre dans une paroisse de l’agglo. Il est notamment poursuivi pour « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction« . En 2021, la procureure de Pau annonçait trois victimes dans ce dossier, une fille et deux garçons appartenant à des familles investies dans la vie paroissiale.
Trois mineurs : deux garçons et une fille
Ce prêtre est soupçonné d’agressions sexuelles sur trois mineurs. Il y aurait un garçon et sa petite sœur mais pour eux, il contesterait les faits. En revanche, il reconnaîtrait avoir agressé sexuellement un autre garçon. Ces trois jeunes font partie de familles très investies dans les activités de la vie de la paroisse. Les faits se seraient déroulés au presbytère, dans une paroisse de l’agglomération de Pau où le curé officiait. « L’occasion, c’était d’emmener mon client à la pêche, et comme il fallait se lever tôt, il faisait dormir les enfants au presbytère. Il en profitait pour faire des «câlins» le soir et le matin, où il frottait en fait l’enfant contre sa cuisse pour éprouver du plaisir« , explique l’avocate de la victime pour laquelle l’abbé a reconnu les faits.
Les parents des trois enfants en ont parlé à l’évêque, Monseigneur Aillet, lorsque cet homme a changé de paroisse, vers 2010. L’évêque avait ensuite alerté le parquet de Pau qui avait mis en examen le curé en 2018. Ce dernier avait arrêté d’officier dans le même temps.
L’évêque Mgr Marc Aillet, que nous avons contacté, a répété qu’il ne souhaitait pas se prononcer tant que le jugement n’aurait pas été rendu. En 2018, il avait déjà dit cela et avait exprimé « sa sollicitude et sa compassion » à l’égard des victimes et de leurs familles, « au nom des prêtres et des fidèles du diocèse« .
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