Notre équipe vient de remarquer ce papier sur le thème « la justice ». Avec régal nous vous en donnons l’essentiel ci-dessous.
Le titre (« La récompense est dans la reconnaissance des gens qui retrouvent un dialogue », estime le président de l’association des conciliateurs de justice) est sans ambages.
La crédibilité est en conséquence élevée en ce qui concerne ce post.
Le post a été divulgué à une date mentionnée 2023-03-18 17:28:00.
Réunis vendredi à la Farlède, les membres de l’association des conciliateurs de justice ont fait le point avec les autorités judiciaires sur leur actualité.
Comment présenter votre association?
Notre association regroupe 154 des 180 conciliateurs de justice des quatre départements couverts par la Cour d’appel d’Aix en Provence, c’est-à-dire les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes.
Et de quoi parlent les conciliateurs de justice quand ils se retrouvent en assemblée générale?
De la volonté du ministère de doubler nos effectifs. Au niveau national, nous sommes 2.670 et la résolution à l’amiable a fait ses preuves avec plus de la moitié des conciliations qui trouvent une issue avant d’aller devant un juge. C’est à nous d’essayer, avec les magistrats coordonnateurs qui sont chargés du recrutement, de trouver des bons profils.
Et à quoi ressemble un « bon profil » de conciliateur?
Pas besoin d’être juriste. Il y a toutes sortes de professions. D’anciens chefs d’entreprise, d’anciens magistrats, policiers ou gendarmes, beaucoup de personnes qui ont travaillé dans le milieu des contentieux, que ce soit les banques ou les assurances.
Il s’agit principalement de retraités…
Oui pour la plupart, parce que nous sommes totalement bénévoles, à la différence des autres moyens alternatifs de règlement de différents, que sont les médiateurs ou les avocats.
À titre personnel, qu’est-ce que vous apporte cette activité?
La récompense est dans la reconnaissance des gens qui retrouvent un dialogue. C’est ça l’essentiel. Quand il y a un litige, on ne se parle plus! On construit son accord en reparlant à la partie adverse.
Quels sont les principaux litiges sur lesquels vous intervenez?
Le gros bataillon est constitué par les problèmes commerciaux. C’est-à-dire des gens qui ne sont pas satisfaits d’un produit ou du travail d’un artisan par exemple. C’est un tiers des dossiers. Ensuite, on a les dossiers concernant la relation entre les locataires et les bailleurs. Ça représente un quart des dossiers. Enfin, le dernier gros chapitre, ce sont les conflits de voisinage.
Étude historique sur l’organisation de la justice dans l’antiquité et les temps modernes,Le livre .