On revient sur l’article : Le ministre belge de la Justice entend légiférer contre les casseurs, malgré l’opposition – EURACTIV.fr

, On revient sur l’article : Le ministre belge de la Justice entend légiférer contre les casseurs, malgré l’opposition – EURACTIV.fr

Dans le cadre de notre objectif de vous alerter, nous publions ci-dessous un post vu sur le web il y a peu. Le sujet est «la justice».

Son titre (Le ministre belge de la Justice entend légiférer contre les casseurs, malgré l’opposition – EURACTIV.fr) est parlant.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez ainsi faire confiance à cette édition.

Le post a été divulgué à une date notée 2023-05-17 00:16:00.

Mardi (16 mai), un projet de loi du ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, prévoyant l’interdiction du droit de manifester pour les casseurs, a été débattu au sein de la commission de la Justice de la Chambre. Le vote a été reporté en raison des positions de l’opposition, mais aussi de certains membres de la coalition. 

Le projet de loi de M. Van Quickenborne pour « une justice plus humaine, plus rapide et plus ferme » contient des articles prévoyant une interdiction de manifester pour les « casseurs » qui se sont déjà infiltrés dans les manifestations par le passé. Cette interdiction pourrait aller jusqu’à trois ans, voire six ans en cas de récidive.

Cependant, les syndicats et les activistes craignent que cette nouvelle loi ne s’applique également à eux, ce qui pourrait remettre en cause le droit de manifester et de faire grève.

Mardi, M. Van Quickenborne a annoncé que le texte ne serait pas voté le jour même afin de permettre aux membres de la commission d’en discuter davantage. Il a néanmoins réitéré son souhait de punir plus sévèrement les casseurs. Il a notamment étayé son propos par la diffusion d’une vidéo montrant l’agression de policiers lors d’une manifestation contre les mesures restrictives liées à la pandémie de Covid.

Jeudi dernier (11 mai), au micro de RTL, Vincent Gilles, président du syndicat policier SLFP Police, avait exprimé la volonté de voir cette loi adoptée, affirmant même qu’il souhaitait aller plus loin en proposant de sanctionner également la participation « passive » à des délits durant les manifestations.

Une atteinte au droit de manifester ?

Le projet de loi avait été critiqué par l’Institut fédéral des droits humains (IFDH) et le Conseil supérieur de la Justice, qui avaient exprimé des inquiétudes quant à la portée du texte, à sa pertinence et à la proportionnalité des sanctions par rapport aux infractions commises.

La loi permettrait aux juges de prononcer une interdiction de manifester pour une série d’infractions commises lors d’un « rassemblement revendicatif », notamment en cas d’homicide, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, certaines formes de vandalisme, ou encore infractions à la législation sur les armes.

Lundi (15 mai), en amont de la réunion de la commission, la Fédération générale du travail de Belgique (FGTB) a demandé aux « partis démocratiques » de retirer cette disposition du projet de loi, qu’elle considère comme une atteinte au droit à l’action collective, déclarant que « les dispositions du projet de loi sont définies de manière si large qu’elles font peser de grands risques sur le droit à l’action collective en général ».

En outre, la Fédération a ajouté que « le droit pénal compte déjà de nombreuses possibilités de traiter les violations telles que celles décrites [dans le projet de loi] », raison pour laquelle les dispositions qu’il contient ne sont « ni utiles, ni pertinentes ».

Pour sa part, M. Van Quickenborne a expliqué que ce projet de loi ne visait pas à « restreindre le droit de manifester », mais plutôt à le « protéger contre les casseurs criminels ».

Il a expliqué que la loi « anti-casseurs » ne s’appliquerait pas aux grèves. « Il ne faut pas confondre : un vandalisme éventuel lié à un piquet de grève ne peut donner lieu à une interdiction judiciaire [du droit de manifester] », a-t-il assuré.

Le ministre a également précisé que cette loi n’impliquera pas que chaque participant à une manifestation soit systématiquement contrôlé, ni que les organisateurs procèdent eux-mêmes à un contrôle. Elle devrait plutôt, selon le ministre, permettre à la police de surveiller les manifestations idéologiquement proches d’une personne concernée par une telle interdiction.

Cependant, le ministre n’a pas réussi à rassurer les membres de la commission de la Justice, même ceux issus des partis de la majorité, rapporte Le Soir.

Pour Claire Hugon, du parti écologiste Ecolo (Verts/ALE), le texte n’offre pas toutes les garanties contre un usage « extensif » par les tribunaux.

Dans l’opposition, le Parti du Travail de Belgique (PTB, groupe de La Gauche) et Les Engagés (Parti populaire européen) ont quant à eux réitéré leur opposition à la loi.

Pour le député Nabil Boukili (PTB), ce report constitue une « première victoire importante ». Son parti demande maintenant le retrait de ces articles du projet de loi.

« Les attaques contre le droit de grève et le droit à l’action collective se multiplient […] Il semble bien que le gouvernement veuille bâillonner de plus en plus toute forme de contestation sociale. C’est inacceptable, nous n’allons pas laisser passer ça », a déclaré le député de gauche.

Edgar Szoc, président de la Ligue des droits humains (LDH), avait déclaré jeudi dernier sur RTL que «  le contexte en Europe n’est pas à l’élargissement des droits civils et politiques, mais plutôt à la restriction  », et cette loi est, selon lui, un nouveau coup porté au droit de manifester et à la liberté d’expression.

Bibliographie :

De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Table analytique,Clicker Ici .

Le banquier de Lucifer,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Photographie/Sociétés et Organisations/Éditeurs de cartes postales/A. Papeghin,Le livre .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

We use cookies to personalise content and ads, to provide social media features and to analyse our traffic. We also share information about your use of our site with our social media, advertising and analytics partners. View more
Cookies settings
Accept
Privacy & Cookie policy
Privacy & Cookies policy
Cookie name Active
centresaintebarbe.fr Photo de la page Données privées.

Politique de confidentialité:

Exploitation et transmission de vos données privées:

Au cas où vous sollicitez une désactivation de votre password, votre identifiant IP sera enfermée dans l’e-mail de désactivation.

Divulgation de vos datas individuelles:

Tous commentaires des utilisateurs pourront être étudiés au moyen d'un service industrialisé de découverte des textes outrageants.

A propos des cookies:

Au cas où vous envoyez un message sur notre site, vous serez amenés à enregistrer votre nom, e-mail et site dans des cookies. Cela a pour but uniquement dans le but de votre surf convivial pour ne pas être conduit à redonner ces informations au cas où vous déposez un nouveau commentaire plus tard. Ces cookies expirent au bout d’un an.Dans les cas où vous vous rendez sur la partie de l'enregistrement, un cookie transitoire va se généré afin de constater si votre browser autorise les cookies. Cela ne concentre pas de datas personnelles et sera supprimé inéluctablement à la fermeture votre browser.Au cas où vous vous connectez, nous activons un certain nombre de cookies dans le but d'enregistrer vos informations de login et vos options d’écran. L'espérance d'existence d’un cookie de login est de quelques jours, celle d’un cookie de navigation est de l'ordre de l'année. Lorsque vous mentionnez « Se souvenir de moi », votre cookie de login sera perpétué pour une durée de moins d'un mois. Dans les cas où vous clôturez votre compte, le cookie de connexion sera radié.En modifiant ou si vous publiez une publication, un cookie supplémentaire sera établi dans votre terminal. Ce cookie ne comprend aucune information privée. Il expose simplement l’ID du post que vous avez décidé de corriger. Il périt au bout de 24 heures.

Données placées à partir d’autres sites:

Les posts de ce site peuvent introduire des informations constituées (par exemple des vidéos, fichiers, papiers…). Le contenu embarqué depuis d’autres sites se compose de manière identique que si l'utilisateur visitait ce site tiers.Ces sites internet ont la possibilité de charger des datas sur vous, appliquer des cookies, télécharger des logiciels de suivis tiers, conserver vos informations avec ces datas saisies si vous détenez un compte connecté sur leur site internet.

Les droits que vous avez sur vos informations:

Lorsque vous détenez un espace personnel ou si vous avez enregistré des commentaires sur le site, vous avez le droit de demander à recevoir un fichier introduisant en globalité les informations individuelles que nous contrôlons à propos de vous, enfermant celles que vous nous avez consenties. Vous avez le droit aussi de solliciter l'effacement des datas personnelles vous concernant. Cette procédure ne concerne pas les informations accumulées à des fins de statistiques, dans le respect du droit ou pour sécurité.

Cela est en conformité à la RGPD.

Données de contenu:

Au cas où vous envoyez des médias sur le site, nous vous suggérons de vous abstenir de le faire des icônes contenant des identifiants EXIF de positionnement GPS. Les gens visitant le site savent prélever des données de détection à partir de ces photographies.

Ecrire des textes sur le site:

Quand vous écrivez un texte sur notre site, les infos insérées dans le formulaire de texte, mais aussi l'identification IP et l’agent utilisateur de votre logiciel de navigation sont collectés pour nous donner la possibilité de déceler des commentaires non autorisés.

Durées de mémorisation de vos datas:

Lorsque vous enregistrez un commentaire, le texte et ses métadonnées sont entreposés pour toujours. Ce processus implique de diagnostiquer et acquiescer mécaniquement les textes consécutifs au lieu de les transmettre dans la file du modérateur.Si les espaces personnels qui s’insèrent sur le site (au cas où), nous accumulons également les informations personnelles communiquées dans leur profil. Tous les comptes ont la possibilité intervenir sur leurs informations privées n'importe quand. Les modérateurs du site savent aussi intervenir sur ces données.

Save settings
Cookies settings