Nous venons de remarquer ce papier sur la thématique « la justice ». Avec régal nous vous en offrons l’essentiel ci-dessous.
Le titre (Reprise de Scopelec : déception et inquiétude après la décision du tribunal) parle de lui-même.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette édition.
Publié le 29 Déc 22 à 17:24
C’était une décision fortement attendue dans le Lauragais. Il faut dire que Scopelec a toujours été très ancrée dans le territoire. C’est ici, et plus précisément dans la commune de Revel, que la plus importante coopérative de France a vu le jour en 1973.
Elle y a conservé son siège social jusqu’à son déménagement, en 2021, dans la commune voisine de Sorèze. Notons que c’est aussi dans le Lauragais, à Saint-Orens-de-Gameville, qu’est implanté l’un de ses principaux sites.
Rien d’étonnant donc à ce que les élus locaux – qui ont suivi de près le dossier de reprise de la société, placée en redressement judiciaire en septembre – réagissent à la décision rendue ce mercredi 28 décembre 2022 par le tribunal de commerce de Lyon.
Ce dernier a désigné la société française Circet comme repreneur, jugeant que son offre était la plus solide financièrement parmi celles proposées. 1 049 salariés sur les 2 300 que compte Scopelec seront conservés. Une décision qui n’est pas pour faire l’unanimité.
L. Esquenet-Goxes et D. Faure prennent « acte du jugement »
Et pour cause. Parmi les offres de reprise présentées, c’est celle de Newscop, portée par Carlos Verkaeren, l’actuel président du directoire de Scopelec, qui avait été poussée et soutenue par les salariés et certains élus.
À commencer par le député de la dixième circonscription de Haute-Garonne, Laurent Esquenet-Goxes. L’élu du Lauragais s’était en effet prononcé, début décembre, en faveur de ce projet de reprise qui aurait permis de sauver 1 457 emplois.
Ce mercredi 28 décembre, le député déclarait simplement « acter la décision du tribunal de commerce de Lyon », sans plus s’étaler sur son positionnement.
La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, ancienne maire de Saint-Orens-de-Gameville, Dominique Faure, se voulait à peine plus prolixe sur le sujet déclarant « prendre acte du jugement avec déception ».
Notre soutien, avec Laurent Esquenet-Goxes, n’a pas permis à l’offre de reprise des salariés d’être retenue. Je rencontrerai les dirigeants de Circet et veillerai au respect de leurs engagements en matière d’emplois.
« La mort du plus grand et ancien groupe coopératif français »
À Sorèze – commune qui, rappelons-le, accueille depuis 2021 le siège social de la société -, les élus se disent « terriblement déçus par la décision du tribunal et tristes pour les salariés de Scopelec qui ne sont pas repris par Circet ». Si 1 049 employés sont conservés, 1 251 restent en effet sur le carreau. « Nous leur souhaitons de retrouver rapidement un emploi correspondant à leurs aspirations. Nous les regretterons à Revel et à Sorèze », ajoute la municipalité.
De son côté, le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond parle d’un « mauvais cadeau de Noël fait aux salariés de Scopelec » et précise « regretter vivement que la solution proposée par les salariés ne soit pas retenue ».
Je suis terriblement déçu pour ces femmes et ces hommes qui ont eu le mérite, la volonté et le courage de vouloir poursuivre cette aventure humaine et sociale. C’est donc la mort du plus grand et ancien groupe coopératif français qui a été actée ce 28 décembre 2022.
Les élus « vigilants » au devenir des salariés
Christophe Ramond promet, par ailleurs, de demander au groupe Cricet de « préciser son engagement dans le Tarn et le maintien de se son siège social ».
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, s’est dit tout aussi inquiète du devenir des employés de Scopelec. L’édile assure que « la Région mettra tout en œuvre pour accompagner les salariés dans leur parcours, leur reconversion, afin de ne laisser personne sur le bord du chemin ». « Nous serons aussi vigilants et exigeants pour que les repreneurs retenus améliorent leur projet », ajoute-t-elle.
Toujours concernant les salariés qui ne seront pas repris, Laurent Esquenet-Goxes estime que « la priorité est de les suivre, de les accompagner et de les former. »
Je suis en lien constant avec le gouvernement et je veillerai à ce qu’un accompagnement renforcé soit mis en place, je me tiens par ailleurs à l’entière disposition des salariés. Je solliciterai les dirigeants de Circet pour les rencontrer dans les prochains jours.
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