Cet article ayant pour thématique « la justice » a été vu sur internet, nous avons voulu vous le dévoiler dès à présent.
Le titre suggestif (Tribunal : Il tabasse son voisin et s’aperçoit qu’il s’est trompé de personne) est évocateur.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour d’autres encarts qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces révélations.
La date d’édition est 2023-03-13 21:12:00.
Texte :
Il a voulu faire justice lui-même, un Tarbais s’est trompé de personne et a tabassé son voisin gratuitement.
L’homme qui se présente à la barre est suivi du point de vue psychiatrique depuis des années. Condamné à de multiples reprises, il mène par ailleurs une vie normale si ce n’est son problème avec l’alcool. Ce jour-là, c’est justement après une soirée particulièrement arrosée qu’il s’est jeté son voisin, une personne âgée qui sortait avec son épouse faire une course à 8 heures du matin. La police est appelée sur les lieux par des témoins de la scène mais l’agresseur a déjà disparu.
La victime raconte qu’un homme l’a agressé en le traitant de pervers, a voulu le photographier avec son téléphone portable. Il l’a pris par le col, fait chuter, traîné sur une dizaine de mètres, un témoignage corroboré par les témoins. Un peu plus tard, un homme va se présenter au commissariat pour indiquer qu’il a été agressé, « c’était vous ! » va préciser la présidente du tribunal.
« Si cela avait été la bonne personne, vous seriez là aussi »
Sur place le prévenu va raconter une histoire qui va s’avérer fantaisiste : « Vous avez dit aux policiers que vous étiez allé voir cet homme parce qu’il aurait dégradé votre voiture il y a quelques années ». La véritable explication est tout aussi étonnante comme l’a expliqué la présidente : « Votre compagne vous avait parlé d’un voisin qui la regardait bizarrement quand elle passait avec sa fille de 13 ans. Le problème c’est que vous vous êtes trompé de voisin. Si cela avait été la bonne personne, vous seriez là aussi, on ne peut pas se faire justice soi-même, ce n’est pas possible ».
À la barre, le prévenu revient sur cette confusion : « Cela faisait des mois qu’elle m’en parlait. Elle me disait que chaque fois qu’elle rentrait, il matait. ». Sur les faits eux-mêmes, il tente aussi de minimiser, refusant lui avoir porté des coups : « Je l’ai traité de pervers c’est vrai, mais je suis resté à distance, je voulais le prendre en photo. Il a essayé de me frapper alors que je voulais juste montrer sa photo à ma compagne pour lui dire que ça s’était bien passé ». Sauf que les témoignages, celui de la victime mais aussi des voisins ainsi que les constatations médicales, ne vont pas du tout dans ce sens-là.
« Il y a eu méprise mais cela n’excuse pas tout »
L’homme agressé ce jour-là va d’ailleurs réitérer ses affirmations devant le tribunal : « J’allais chercher ma voiture au garage. Je ne le connais pas, il est arrivé en courant. Il m’a traité de pervers et m’a dit qu’il allait me tuer, il me filmait. Je lui ai demandé qui il était mais il m’a attrapé par le cou, bousculé ma femme. Il m’a jeté à terre et m’a traîné sur une dizaine mètres par terre, jusqu’au banc. Il voulait me frapper la tête dessus ».
Me Péres, pour la partie civile a soulevé la nouvelle version du prévenu : « Il y a eu méprise, certainement, il était alcoolisé. Certainement mais cela n’excuse pas tout. Mon client a été victime de l’agression du prévenu. Il était venu avec de très mauvaises intentions et a trouvé ce voisin ».Pour le procureur, les faits sont aussi caractérisés : « Les témoins ont assisté à la scène d l’agression, telle que décrite par la victime. Le prévenu a donné une version fantaisiste. C’est son amie qui a donné l’explication de l’erreur de voisin. Et, peu importe, à supposer que sa compagne ait à se plaindre du comportement d’une personne, c’est à elle d’aller déposer une plainte. Je requiers 10 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de 2 ans, une obligation de soins et une indemnisation de la victime ».
Déclaré coupable par le tribunal, le prévenu a été condamné à une peine conforme aux réquisitions du procureur de la République.
Bibliographie :
Droit administratif. 2e édition,A voir et à lire. .
Légende de la famille Forseti tome 2,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Penser la justice,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.