Nous exposons un nouvel article qui va s’additionner à notre revue de presse sur « la justice ».
Son titre saisissant (le tribunal administratif saisi en raison de l’insalubrité de plusieurs cellules de garde à vue) résume tout l’éditorial.
Sachez que l’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
Vous pouvez par conséquent faire confiance à cette actualité.
Texte en question :
Mathieu Jacquier, le bâtonnier de l’ordre des avocats de Marseille, s’est rendu fin décembre dans dans deux commissariats, ceux du Nord et de l’Évêché. Il y a constaté des conditions anormales de détention.
« Ce ne sont pas des conditions normales de détention. » Mathieu Jacquier, le bâtonnier de l’ordre des avocats de Marseille, a saisi le tribunal administratif de la cité phocéenne, après avoir constaté l’insalubrité de certaines cellules de garde à vue marseillaises.
En se rendant dans deux commissariats, ceux du Nord et de l’Évêché, le 19 décembre dernier, le bâtonnier a observé des jeunes dormant sur des matelas à même le sol, entourés de déchets. La lumière était constamment allumée et de fortes odeurs se dégageait des cellules.
Il a diffusé l’ensemble de ses conclusions, accompagnées de photographies, dans un rapport publié le 22 décembre.
« Les gardés à vue sont présumés innocents et ont droit d’avoir des conditions de repos acceptables », insiste le bâtonnier auprès de BFM Marseille Provence.
« Certaines dorment à même le sol et les sols ne sont pas nettoyés. Les policiers travaillent avec une société de nettoyage qui ne fait pas ce qu’elle devrait faire. L’odeur est également insoutenable dans ces lieux », dénonce-t-il.
« Pas un mot sur les policiers »
Néanmoins, la prise de position de Mathieu Jacquier a été vécue comme une attaque envers les policiers par certains syndicats de police.
« Il n’a pas eu un mot pour les policiers qui vivent aussi 24 heures sur 24 à proximité de ces geôles », regrette Rudy Manna, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale sur BFM Marseille Provence.
« Il s’avère qu’elles ne sont pas très propres, mais s’il s’attendait à avoir une chambre de l’hôtel Mercure, il fallait qu’il y aille. On est dans un commissariat de police. J’ai l’impression que le bâtonnier voulait se faire un buzz en massacrant les policiers », conclut-il.
Le bâtonnier précise cependant qu’il ne rejette pas l’entière responsabilité du problème sur les policiers, mais bien sur l’État qui, selon lui, ne met pas en place les moyens nécessaires pour garantir la propreté des commissariats.
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