Notre équipe vient de prendre connaissance de cet encart sur le sujet « la justice ». Avec régal nous vous en présentons l’essentiel ci-dessous.
Le titre suggestif (Production de pornographie juvénile: 12 mois de prison pour un ex-avocat) est sans équivoque.
L’auteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
La fiabilité est de ce fait substantielle concernant ce texte.
L’encart a été diffusé à une date mentionnée 2023-01-19 13:00:00.
Un ex-avocat de 29 ans coupable de production de pornographie juvénile pour avoir filmé trois ados à leur insu aux toilettes a écopé jeudi d’une sentence de 12 mois de prison.
«Cette peine satisfait les objectifs de dénonciation, de réhabilitation et de réparation», a tranché le juge Érick Vanchestein, au palais de justice de Montréal.
«La production de pornographie juvénile est un crime objectivement grave fortement réprouvé par la société et qui génère de sérieuses conséquences chez les victimes», a ajouté le magistrat.
En plus de 12 mois de prison ferme, Samuel Beaugé-Malenfant devra aussi se plier à 3 ans de probation et sera inscrit pendant 20 ans au registre des délinquants sexuels.
L’ex-avocat espérait s’en sortir avec 90 jours de prison discontinue, tandis que la couronne réclamait 30 mois d’incarcération en rappelant l’abus de confiance de l’accusé envers les victimes.
C’est qu’en 2018, Samuel Beaugé-Malenfant avait installé une caméra cachée dans les toilettes d’un chalet, afin de filmer les trois ados de 11, 13 et 17 ans d’un couple qu’il avait invité.
Le voyeur, qui était coach de hockey mineur, replaçait méthodiquement la caméra chaque fois pour avoir un angle parfait, mais il s’est finalement fait attraper.
Marqués à vie
Plus de quatre ans après le crime, les victimes cherchent toujours à panser leurs plaies, combattant honte et trahison.
«Je traîne un lourd sentiment de culpabilité […] C’est moi qui a eu le premier contact avec Sam, c’est moi qui l’a introduit à la famille, à certains de mes amis», indique l’enfant aîné dans une déclaration lue par le juge Vanchestein.
«Ces actes auront des répercussions sur ma vie dans [son] entièreté», ajoute-t-il.
Les parents ont pour leur part souligné un sentiment de colère pour avoir fait confiance à l’accusé.
«Nous n’avons pas pu les protéger comme des parents sont supposés de le faire. Nous avons eu l’impression d’avoir failli à notre tâche.»
Taux de récidive
De son côté, Beaugé-Malenfant, qui travaille maintenant comme technicien juridique dans un cabinet d’avocat spécialisé en recouvrement, suit toujours un processus psychosexologique.
Un rapport indiquait que l’accusé affichait un taux de récidive supérieur à la moyenne.
«Il se compare à un alcoolique qui même lorsqu’il cesse de boire, il demeure toujours à risque de développer des outils pour se contrôler», a mentionné le juge.
Le criminel avait par ailleurs imploré le tribunal de faire preuve de clémence à son endroit.
Il jurait s’être repris en main, suivant entre autres des thérapies.
-Avec Michaël Nguyen
Bibliographie :
De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Sixième Étude,Le livre .
Histoire de la justice,Le livre .
Photographie/Personnalités/C/Hippolyte-Auguste Collard,Le livre .