A mentionner, ce papier sur internet dont la thématique est « la justice » et qui est susceptible de vous séduire.
Le titre (Cinq personnes, de Lucé, poursuivies pour avoir tenté de se faire justice elles-mêmes) synthétise tout l’éditorial.
Sachez que le journaliste (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Ce papier peut par conséquent être pris au sérieux.
La date de publication est 2023-01-09 11:33:00.
Texte :
Ils sont soupçonnés d’extorsion en bande organisée, de dégradation de bien d’autrui, de menaces de crime et de vols en réunion. L’affaire débute à Lucé, le 26 décembre. Le vol par effraction d’une Yamaha Piwi a lieu dans une cave, rue des Castors, à Lucé.
Les investigations mettent les enquêteurs sur la piste d’un suspect, un Lucéen, soupçonné d’avoir vendu son butin à un acheteur, à Marseille (Bouches-du-Rhône), où il s’est rendu, pour les vacances, en compagnie de son fils, récupéré auprès de son ex-femme. Le propriétaire de la minimoto étant incarcéré, c’est son épouse qui porte plainte, fin décembre.
Frappé par un groupe d’adultes
Le 1er janvier, alors qu’il dépose son fils à Lucé, le Lucéen est agressé. Il reçoit des gifles et des coups de pied, nécessitant huit jours d’incapacité totale de travail. Quatre personnes, soupçonnées d’être à l’origine de cette agression et présumées innocentes, sont identifiées par les enquêteurs : la femme du propriétaire de la minimoto et trois hommes, avec lesquels elle aurait attendu le retour de ce père de famille, après avoir mené sa propre enquête, selon les éléments du dossier.
La femme et le trio sont suspectés de lui avoir dérobé sa carte bancaire et d’avoir retiré 60 €, d’avoir cassé son téléphone portable, volé sa Peugeot 207, de l’avoir forcé à reconnaître le vol du deux-roues et à le rembourser.
Interdit de paraître à Lucé
Dans ce dossier, le groupe violences aux personnes de la sûreté départementale a interpellé cinq personnes : le détenu, propriétaire de la Yamaha, soupçonné d’être le commanditaire, sa femme, ainsi que les trois hommes, suspectés d’avoir joué les gros bras. Ils ont été placés en garde à vue, à Chartres. Selon l’enquête, le détenu aurait passé plusieurs coups de fil à sa femme pour lui donner des instructions.
Auditionnés, quatre des suspects, selon les enquêteurs, auraient reconnu leur implication, à l’exception du détenu, qui nierait. La Peugeot 207 a été restituée au père de famille lucéen, placé en garde à vue pour vol avec effraction. Il a été condamné, vendredi, à trois mois de prison avec sursis et interdiction de paraître à Lucé.
Thierry Delaunay
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