A noter, cet article sur internet dont la thématique est « la justice » et qui va vous satisfaire.
Son titre suggestif (un avocat se présente… avec un four lors de sa plaidoirie) est évocateur.
Sachez que l’auteur (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Il n’y a aucune raison de douter du sérieux de ces informations.
La date de parution est 2023-05-04 07:40:00.
Texte mentionné :
Dans les deux laboratoires situés à Ferrières et Modave, les enquêteurs avaient découvert la présence de 29 fours à micro-ondes. Ce matériel était utilisé dans le processus de fabrication des pains de cocaïne. La marchandise devait être séchée ou convertie par un processus de chauffe à l’aide de fours à micro-ondes. Ces fours à micro-ondes avaient l’avantage de sécher à cœur les pains de cocaïne.
Un four de cuisine « classique » avait aussi été découvert sur place. Il faisait partie d’un lot de trois fours « classiques » qui avaient été livrés à un des dirigeants présumés de l’organisation criminelle. C’est la raison pour laquelle le prévenu, fournisseur de ces fours, encourt une peine de 24 mois de prison.
Différent d’un micro-ondes
Pour faire la distinction entre les fours à micro-ondes utilisés dans le processus de fabrication de la cocaïne et un four à chaleur « classique », l’avocat du prévenu s’est présenté à la barre muni d’un four à chaleur similaire. « Ceci n’est pas un four à micro-ondes », a-t-il indiqué sur une affichette apposée sur le four. L’encombrant objet a été déposé à la barre, sur la table réservée habituellement aux documents utilisés par les avocats.
Selon l’avocat, le four à chaleur « classique » d’une valeur de 99 euros retrouvé sur place n’était pas destiné au trafic de stupéfiants mais aurait été employé dans la confection de plats de nourriture. En raison d’une absence de preuves, cet avocat a sollicité l’acquittement de son client.
Jugement le 29 juin
L’affaire, surnommée «Pharmaceutica», implique 37 prévenus et concerne un trafic international de produits stupéfiants. La drogue, de la cocaïne, arrivait de Colombie et transitait par les ports d’Anvers ou de Rotterdam. Pas moins de 1,9 tonne de cocaïne avait été saisie pour une valeur de 80 millions d’euros. L’organisation criminelle aurait potentiellement importé 15 tonnes de cocaïne. La drogue était importée dans des laboratoires de Ferrières et Modave, où elle était transformée et conditionnée.
Le parquet fédéral a sollicité deux peines de 15 ans de prison et une peine de 20 ans de prison contre les trois dirigeants de l’organisation criminelle. Ces peines doivent aussi être assorties d’amendes de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Au total, le parquet fédéral a requis 261 années de prison contre l’ensemble des prévenus.
Le jugement est attendu le 29 juin.
Bibliographie :
Coups de barre – Justice et injustices en France,(la couverture) .
Les Responsabilités des juridictions,Ouvrage .
Quelle justice pour la France ?,(la couverture) .