Nous nous empressons de faire la lumière sur cet éditorial qui vient d’être publié, dont le sujet est «la justice».
Son titre (La justice US sanctionne la fondation Warhol pour portrait de Prince sans droits d’auteur.) est évocateur.
Le chroniqueur (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez ainsi vous fier aux infos qu’il donne.
L’éditorial a été divulgué à une date mentionnée 2023-05-19 02:21:00.
Le jeudi 18 mai dernier, la plus haute juridiction des États-Unis, la Cour suprême, a rendu un jugement qui a tranché en faveur de la photographe plutôt que de la fondation Andy Warhol. Cette dernière n’a pas payé de droit d’auteur pour l’utilisation d’une photographie du célèbre chanteur Prince. Les droits d’auteur sont des paiements monétaires effectués par une personne ou une organisation pour l’utilisation d’une œuvre créative protégée par le droit d’auteur d’une autre personne. Dans ce cas, le photographe était en possession de tels droits en relation avec le cliché de Prince utilisé par la fondation, et donc la Cour suprême a décidé que la fondation devait payer les droits appropriés. Cette décision a eu un impact sur l’industrie de la propriété intellectuelle, puisqu’elle a rappelé les implications légales pour les utilisations d’œuvres créatives lors du développement de nouveaux projets et produits.
En 1984, le magazine Vanity Fair souhaitait faire un portrait de Prince, et commande à Andy Warhol un portrait en couleurs dans son style habituel. Pour 400 dollars, le magazine a obtenu le droit d’utiliser un cliché en noir et blanc de la photographe Lynn Goldsmith, qu’il ne devait utiliser qu’une fois. Andy Warhol a donc réalisé un portrait de Prince avec la peau violette sur un fond orange, avant de décliner la photo sous tous les tons, produisant une série de 16 portraits. Lynn Goldsmith ne découvrira la série qu’en 2016, après la mort de Prince, lorsqu’elle a été publiée dans Vanity Fair, déclenchant une bataille judiciaire de sept ans.
Lynn Goldsmith a réclamé des droits d’auteur pour la publication de cette série, mais la fondation Andy Warhol, qui avait touché 10 000 euros, a refusé de la rémunérer et a saisi la justice pour faire reconnaître ses droits exclusifs sur la série. Cependant, la Cour suprême américaine a finalement accordé les droits à Lynn Goldsmith. En effet, le jugement clarifie le droit de propriété des œuvres dites « transformatives », c’est-à-dire celles qui s’appuient sur une œuvre déjà existante pour en créer une nouvelle. Les juges ont estimé que Lynn Gold-Smith aurait dû être rémunérée car le portrait qu’Andy Warhol a créé s’inspire de son travail.
Ce jugement est novateur dans le monde de l’art, car il pourrait ouvrir une « boîte de Pandore ». De plus, il rassure les associations de photographes qui ont de plus en plus de mal à vivre de leurs images.
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