Voilà qui va vous convenir : Un nouveau post que notre équipe vient de voir sur internet et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « la justice ».
Le titre saisissant (Les greffiers du tribunal judiciaire de Tours réclament de meilleurs salaires et « plus de reconnaissance ») parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Les informations divulguées sont donc perçues véridiques.
Sachez que la date de parution est 2023-06-26 08:39:00.
Des vêtements sombres et un rôle dans l’ombre. Les greffiers portent, certes, les mêmes robes noires que celles des avocats ou des juges. Mais ils n’ont pas droit à la lumière. Et sont loin d’avoir la même considération. Une cinquantaine d’entre eux, soutenus par quelques magistrats, ont manifesté ce lundi 26 juin, sur les marches du palais de justice de Tours, pour réclamer « plus de reconnaissance ».
Rouages essentiels de la justice, ils sont là pour authentifier la procédure. Qu’elle soit civile ou pénale. Leur signature est nécessaire pour valider un jugement. Or, ils ont encore le sentiment d’être « invisibilisés » par leur hiérarchie. « Le Ministère de la Justice nous prévoit une réforme à l’automne 2023, peste Emmanuelle. On nous fait croire à une évolution statutaire et indemnitaire. En fait, c’est juste à peine 50 euros d’augmentation. Et encore, pas pour tout le monde. On nous donne des cacahuètes et il faut dire merci ? »
« On n’est pas juste là pour faire les potiches »
Cette modification de la grille indiciaire s’accompagnerait également d’une « baisse d’échelon », précise Morgane Michenet, greffière elle aussi. « C’est-à-dire qu’on va perdre au niveau deux, trois, voire quatre ans pour certains d’évolution de carrière. On a l’impression d’être invisibilisés. » Carole, qui a plus de 20 ans de métier, acquiesce. « Moi, j’ai mis plus de 20 ans à arriver à 2.000 euros. Qu’est-ce que ça va être pour les autres ? »
Autre inquiétude – et non des moindres -, la création d’un nouveau métier au sein de l’institution judiciaire : attaché de justice. Son rôle pas tout à fait établi, mais il pourrait marcher sur les plates-bandes des greffiers. « Là, c’est le flou artistique, dénonce Emmanuelle. On va dénaturer notre fonction en nous disant : ‘Vous voyez, vous n’avez plus de responsabilités puisque vous faites des tâches d’exécution.’ C’est n’importe quoi. Demander à quelqu’un qui ne connaît pas les métiers de justice ce qu’est un greffier ? Il va vous répondre : ‘Il est là à l’audience’. Point. Or, ce n’est pas que ça. On n’est pas juste là pour faire les potiches. C’est le greffier qui tient les notes de l’audience. Et son compte-rendu fait foi. »
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